Le premier tronçon de mon « Tour de France » part vers l’Est et par la Loire à vélo

Jour 1 Haute Goulaine > Varades, 55.84 kms
Il est 14h, après un bon plat de pâtes, top départ! Maman et Papa sont au portail pour me dire au revoir et immortalisé l’instant. Jeannie Longo est lancée, plus rien ne peut l’arrêter 😀

Les 40 premières minutes sont parfaites, pas trop de soleil et pleine forme et donc pleine allure… Mais je suis très vite rattrapée par ce bon vieux « mal au cul »…De Sainte Luce sur Loire à Thouaré sur Loire, on roule sur du bitume à l’ombre majoritairement, puis très vite entre Thouaré et Mauves s/ Loire , la route est pleine de sable, de gravillons et de nids de poule, sûrement dûs aux tracteurs des maraîchers.
Attention à Mauves, le pont est fermé. Et Mauves balnéaire, très sympas l’été n’aura pas lieu cette année…Du Cellier à Oudon, les pistes sont très très étroites, ravins à pic sur la Loire et beaucoup de gravillons. Il faut donc rester concentrer.



Pour repartir d’Oudon, attention au fléchage ! La direction de Tours se prend dans la rue du chêne, face à carrefour express (le panneau est dans le mauvais sens). Vous devez longer le stade municipal.

En arrivant à Ancenis, le fléchage n’est toujours pas clair… Je me retrouve dans un champs au milieu de nulle part… puis dans une forêt où les sentiers semblent avoir été conçu pour de la motocross.

Dans le centre-ville de Ancenis les Terrasses sont bondées, la réouverture des bars a eu lieu la veille au soir…

J’arrive enfin à Varades en longeant les jolies maisons du bord de Loire avec vue sur le pont… J’en bave d’envie, mais elles sont hors de prix , parait il!

Arrivée à 19h15 chez Guillaume, Émeline et Balto, le chien. 2 verres de vin blanc en apéritif saucisse haricots verts, je suis refaite. Je me sens comme j’ai des amis de longue date…

Jour 2 Varade > Cunault, 84kms
Réveillée 7h30 par la lumière du jour et une mouche très énervante. 3 salutations au soleil plus tard (une bonne routine du matin qui ne va pas durer longtemps…) , j’empacte mes affaires et Émeline me sert un bon thé chaud accompagné de délicieuses biscottes.
C’est parti, premier tronçon direction Ingrandes et le Fresne-sur-Loire à travers la campagne.

Village de caractère, un de mes coups de cœur sur la Loire à vélo.

Le plaisir est vite gâché car c’est à ce moment que je me perds. Où est donc passé le panneau itinéraire Loire à Vélo rive nord? Je suis persuadée qu’il s’agit d’un oubli de mec de la DDE et me mette en tête de chercher. Comme ça devait arriver je me suis perdue dans de tous petits chemins avec un dénivelé ultra positif dans des bois au milieu de nulle part.Pas le choix je descends du vélo pour le pousser. Puis je finis par retrouver la nationale….J’arrive enfin à la Possonnière !

Attention dans le bourg ça monte grave !
Je rejoins ensuite Savonnières, où j’avais fait étape il y a 2 ans lors de ma première Loire à vélo. Méfiez-vous en quittant le village le panneau n’est pas dans le bon sens il faut donc tourner tout de suite à droite après être passé sous le pont voie ferrée. Sinon vous vous retrouverez à faire le tour de l’île Béhuard (ce que j’ai fait il y a 2 ans🙄).La route est ensuite parfaitement indiquée jusqu’à Bouchemaine. J’y déjeune mon premier pique-nique.

Les coups de cœur de La loire à vélo sont là… Il suffit de traverser la loire à St Mathurin s/ Loire pour rejoindre Saint-Rémy-la-Varenne, Le Thoureil et Gennes, par la levée de la Loire ! Ces petits villages valent le détour !


Samuel m’a prévenu il habite à 5km de Gennes vers la campagne…Il est venu à ma rencontre pour me motiver car pour arriver chez lui, il y a une succession de côtes pour y arriver… 🥵🥵🥵
Avant toute chose, petite visite de l’église de Cunault, magnifique mélnge de style roman et gothique.

Samuel est légèrement tracté par son chien donc il peut se permettre de me pousser un peu à coup de main (dans le dos, bien sûr!). Sa maison est dans un lieu dit bien caché, vue sur les champs, quelques voisins caprins. Le plaisir du calme !

Ce soir c’est cours de cuisine, je fais mes premières ravioles.


Samuel, pâtissier, m’a ramené une tarte aux fraises de son travail.

Jour 3 Cunault > Varrains, 27kms
Je laisse passer l’averse… Bien à l’abri, derrière la fenêtre du salon.😅Hier les côtes étaient raides donc ce matin, j’entame la journée par des descentes bien rapides comme on les aime, le long des champs 👍😍 .

Je rejoins la Loire à Vélo par la ville de Trêves.

Je longe la Loire par la levée. J’adore cette portion bien que ce soit de la départementale… Pour une raison que j’ignore, les gens ici plantent beaucoup de rosiers… Pour le plus grand plaisir de mes yeux.

J’arrive à Saumur, par la rue Leopold Palustre qui longe le Thouet, fameuse rue où se succèdent les caves les plus connues du vignoble saumurois : Ackerman, Langlois Château, Bouvet Ladubay.

J’arrive à Varrains, en longeant le Thouet pour éviter la grande montée du boulevard… Finalement il faudra quand même que je grimpe puisque varrains est derrière un coteau…🥵🥵

Quel bonheur de retrouver les copains Cécile et Gweltaz et leurs 3 merveilleux enfants ! Une famille formidable ❤️.


Jour 4 Varrains > Tours Nord, 82kms
A 8h30, Anatole et Camille sont réveillés pour me dire au revoir; nous petit déjeunons ensemble, puis ils m’offrent un petit présent de leur confections… Un trophée de championne…

Ils réveillent ensuite Sacha, qui était bien blotti dans les bras de Morphée. Lui aussi m’a préparé un joli souvenir, 2 jolis magnets.

Gweltaz m’avait préparé mon itinéraire la veille, et du coup je ne me suis pas perdue (comme il y a 2 ans où je m’étais embourbée dans le sable des vignes…).Je quitte le village de Varrains par les petites rues et en passant par le château.


Il y a quelques montées , c’est pour mieux apprécier les descentes au coeur des vignobles saumurois, juste magnifiques!



Je passe ensuite dans le village de Turquant, village de troglodytes, la côte pour y accéder pique un peu et malheureusement COVID oblige, tout est encore fermé…

Puis je traverse Montsoreau et son château,

et Candes St Martin, village coup de coeur pour son bourg et son église.


Après avoir longé la Loire sur la rive nord, j’arrive à Avoine , que je quitte par une piste cyclable ancienne mais en bon état, sur environ 10 km je roule sur une piste asphaltée et à l’ombre, un pur bonheur!

Il me reste 7km pour arriver à Bréhémont sur une départementale qui longe la Loire avec trés peu de voitures. Je suis à 18km/h en moyenne!Bréhemont, est à retenir pour vos cyclovoyages! D’abord la boulangère est très sympas, elle avait accepté, il y a 2 ans de me charger mon téléphone! Et puis surtout il y a ce magasin vélo et son propriétaire ultra sympas , il propose des cyclovoyages à la carte sur la loire à vélo, un suivi baggage, et il bouillonne de bons conseils! Une halte obligatoire à chaque passage de cette ville, ne serait ce que pour le plaisir d’échanger avec le propriétaire.


Regain d’énergie en cette matinée avec 52km effectués avant le déjeuner. Vent dans le dos et potion magique de la veille (un bon Souzay Champigny) m’ont probablement porté en ce 4ème jour. Je me félicite en déjeunant au pied du pont de Langeais.


Sur la route vers Villandry, à La Chapelle aux Naux, il y a un écolieu nommé La cabane qui propose des repas avec les légumes du jardin; un peu plus loin un super gîte propose des cabanes dans les arbres et sur l’eau (je me garde cette idée en tête pour le jour où j’aurais un prince…) 🙂


Villandry, 12km plus loin. je ne souhaite pas visiter les châteaux alors je me contente de photos volées à travers les buissons.

J’arrive à Tours , après 20km sur des voies réservées cyclistes, directement à l’arrêt de tram du centre commercial de l’heure tranquille. J’emprunte donc la ligne A, les vélos y sont autorisés uniquement dans le dernier wagon, et comme partout le masque est obligatoire.

40 min de tram qui vont me propulser à Tours Nord en évitant les côtes de la tranchée…Après 2 petits kilomètre, je suis chez ma tante, où je vais pouvoir me reposer pour me week-end.

J’en profite aussi pour emmener Jeannette chez Royal bike shop, il y a comme un couinement sur la chaîne, j’ai préféré qu’un pro y jette un œil. Il y a mis du lubrifiant , mais à constater que le couinement persistait , et en a conclu qu’il fallait changé la chaîne… Je n’avais jamais entendu parlé de changement de chaîne sur un vélo, depuis que j’ ai Jeannette je n’avais parcouru que 1000km… ça me paraissait peu pour que la chaîne soit déjà usée, mais après tout j’y connais rien … Je demande le coût, et le gars me répond de toute façon avec « le coup de pouce vélo« , ça va vous revenir à rien… J’avais aussi perdu un petit bout de mon protège chaîne et il a considéré qu’il valait mieux l’enlevait car ça servait à rien… Quand je récupère mon vélo , la route est plate et je n’ai aucun changement de vitesses à faire ….Tout va bien donc…Dimanche soir je dors chez Arnaud et Céline, à Tours centre.


En me rendant chez eux, j’entends un bruit bizarre au niveau de ma chaîne, comme un gling gling gling… Bizarre…
Arnaud a été dans ma classe de mes 3 à mes 12 ans, jusqu’à ce que je déménage à Nantes! Céline était dans le même collège que moi lors de ma 6ème , je l’ai connu une année. Nous ne nous étions pas revus depuis! Je ne peux pas vous décrire la joie que cela m’a procuré de les revoir après tout ce temps, les copains d’enfance mariés, 3 enfants, juste génial! J’ai eu l’impression qu’on ne s’était jamais quitté! je vous souhaite à tous de retrouver vos copains d’enfance! Un bonheur simple mais véritable!
Jour 5 Tours > Blois, 76kms
Départ à 10h de chez Arnaud et Céline, dur dur de les quitter…

Je longe les quais de la Loire pour récupérer les fléchages de « la Loire à vélo ».


Après Montlouis quelques côtes récompensées par le panorama sur les vignes de Vouvray.

A Lussault sur Loire , quelqu’un collectionne les théières anciennes.


J’entends un cliquetis sur ma chaîne depuis mon départ de Tours…Arrivée à Amboise; cette ville est vraiment belle, ses maisons à colombages, son château; sa rue piétonne avec ses bars et restaurants, le tout sous un soleil radieux!




Bonne élève, je suis le fléchage de la Loire à vélo, à travers la ville; celui-ci va me faire passer devant le clos Lucé(dernière demeure de Léonard de Vinci) mais au prix de lourds efforts! La côte est super super raide, et elle ne s’arrête pas au clos Lucé…
Elle monte encore jusqu’à la vue panoramique sur la ville…


Je suis à bout de souffle!C’est un peu énervant de se faire une mega côte pour la redescendre quasi directement après…y avait sûrement un autre itinéraire bien plus plat, comme longé la Loire par exemple…

Attention la ville de Rilly sur Loire aussi , elle monte! Au point, que je pose le pied à terre pour pousser Jeannette…Après autant d’efforts, j’ai mérité une pause à Chaumont sur Loire. Je m’arrête boire un café avec la papa d’une amie de primaire (même classe qu ‘avec Arnaud 😉 ). Il m’attends chez un de ses amis qui habite le long de la Loire à vélo ce qui m’évite de faire un détour. ils sont tous accro au vélos , et connaissent un peu la mécanique. Et en vissant/dévissant 2 petites vis ils réussissent à atténuer le bruit de ma chaîne. Bravo! L’un de ses amis est en fait le gérant du gîte de la Cressonière, que je ne saurais que vous recommandez !

Cette petite pause aura aussi eu le mérite de faire fuir l’orage qui menaçait à mon arrivée…Je repars en direction de Candé où là encore une côte!!! la journée est dure pour les cuisses et les mollets…

Ce soir je fais étape à Blois, chez Mélanie et Laurent, en warsmhower. Ils habitent une jolie maison de bords de Loire. .





Jour 6 Blois > St Jean de Braye, 90kms
Démarrage à 9h; Vent de face dès le départ… Ça promet!
Super fléchage depuis Blois:

Entre Blois et St Claude de Diray, le paysage me plaît: ponts à arches, vignes, champs de coquelicots et gentils bestiaux…




Je fais une halte à Montlivault pour tirer sur les branches d’un cerisier qui dépassent dans la rue, immédiatement punie pour ma gourmandise… Jeannette glisse et un bleu de plus sur ma cuisse !
A l’arrivée au parc de Chambord, il me reste 5 km pour arriver au château par une voie cyclable à travers la forêt, j’ai espéré voir un cerf ou une biche….mais le miracle n’a pas eu lieu.



L’arrivée au château de Chambord est pour moi comme une fin d’étape Pékin Express! C’est vraiment vraiment trop beau ! Il paraît que c’est le château de Peau d’âne.



Je n’ai pas envie de repartir par la même route qu’à l’aller, je prends donc pour la D112. Très peu fréquentée lors de mon passage. (suite au COVID ?)Et comme à chaque fois que je sors du Chemin officiel , je me trompe. Arrivée à une intersection, pas de fléchage cycliste… J’aurais dû suivre Muides Sur Loire pour traverser la Loire et donc récupérer la Loire à vélo. A la place j’ai pris direction Orléans toujours avec le vent de face…Et J’ai filé jusqu’à Saint-Laurent-Nouan par la départementale avec une voie cyclable, heureusement.

Arrivée dans le centre de Saint-Laurent, je fais bêtement confiance aux panneaux « bords de Loire » en pensant retrouver ma Loire à vélo et voici comment je vais réussir à perdre 1H. Je m’avance dans les sentiers du bord de Loire et me retrouve rapidement dans un cul-de-sac, fasse à moi une énorme motte de terre, envisageable pour un VTT mais pas pour moi et Jeannette. je retrouve un semblant de bon chemin, dans un champ sur l’herbe sur environ 10 km, le temps me semble long.

Enfin j’arrive à Beaugency, je me sens comme libérée d’avoir enfin retrouvé ma route ! Un très beau village tout comme meung qui mériterait presque une halte plus longue;

Je passe par la Commune de St hilaire de Mesmin où là encore une halte s’impose! C’est la capitale régionale de la cerise!



J’arrive au vieux Pont d’Orléans à 17h15, pile-poil, pour récupérer les clés de Raphaël qui repart travailler.

Je fais un petit tour de temps entre villes en vélo,


et tombe dans la manif contre les violences policières.

La foule a envahi la place Jeanne-d’Arc. J’en profite également pour m’acheter une part de galette de pomme de terre. Raphaël rentre à 22h30 le temps pour nous de discuter un peu et je sombre dans le sommeil la journée a été dure physiquement…
Jour 7, St Jean de Braye > Briare, 91.5kms
Raphaël est absolument adorable, il m’a préparé un petit déjeuner à base d’œuf et de bacon. Voilà de quoi bien commencer la journée.


Je démarre tardivement, il est 11h nous avons pris le temps de regarder mon vélo et ma chaîne qui fait toujours un bruit fou.
C’est parti, je suis l’ itinéraire que Raphaël m’a indiqué. suite à des travaux je dois traverser un pont heureusement équipé d’une glissière à vélo, sans quoi j’aurais dû faire demi-tour sur 3 km.

C’est dans la ville de Jargeau que je récupère l’itinéraire officiel de la Loire à vélo, et qu’un passant m’indique un raccourci traversa le grâce aux aménagements de certains mcgyver…

Je me régale de tout ce que je vois sur la route, la voyage à vélo est beaucoup plus lent et décuple, me semble -t-il le plaisir des yeux. Je me recharge en énergie avec le fondant au chocolat que Raphaël m’avait préparé!




À Sully-sur-Loire, le pont et le château cela méritent un arrêt.


Depuis Gien, il me reste 10km pour arriver à Briare. Cette ville est bien connue pour son pont canal et ses anciennes fabriques d’émaux.



Bilan de la journée, pas trop de douleurs aux genoux et cuisses, mal aux fesses évidemment malgré un nouveau cuissard de chez Décathlon à 40 €. J’ai pu trouver sur la route quelques en cas entre autres framboises et cerises. Ce soir c’est couchsurfing je dors chez Jean-Philippe; son amie Emma est également chez lui en ce moment. Au menu ce soir brochettes et pâtes et en dessert faisselle et gâteau au chocolat. Je n’aurais pas pu rêver mieux.

Jour 8, Briare > Chaulgnes, 76kms
Bienvenue en Bourgogne!
Départ de chez Jean-Philippe à 8h45, à l‘Hôtel du Cerfpour demander de l’aide pour ma chaîne de vélo qui fait toujours « gling gling ». Le propriétaire et ultra sympa, il accepte de jeter un œil et trouve rapidement la panne. Le mécano de Tours n’avait pas rattaché la patte de protège chaîne (royal Bike shop avait choisi de m’enlever complètement mon protége chaîne considérant qu’elle était inutile…) et de fait elle frottait et faisait du bruit… Le Mr de l’hôtel du cerf, en a profité pour regonfler les pneus et huiler ma chaîne.Cette rencontre m’a reboosté pour la journée !




À Ousson-sur-loire, j’ai fait une pause interview avec France 3 régions que maman a contacté. L’article est en ligne le soir même.


J’ai tellement peur de prendre la pluie sur le nez, que je pédale en m’arrêtant très peu . Les segments sont longs et monotones, ce sont de longues autoroutes cyclables d’environ 15/20km mais tout de même bien verdoyantes!



A Belleville s/ Loire , je longe la centrale EDF (là où travaille mon hôte de Briare);

Arrêt sardines à l’huile à Bannay, au pied de la cabane de l’éclusier.



En repartant, je vous le donne en mille, je me suis perdue. Et cette fois en suivant le fléchage officiel, je me suis retrouvée dans un champs de blé, où je m’accorde une pause pipi…
Le fléchage officiel n’est quand même pas très clair…en reprenant la départementale, j’ai fini par retrouver le bon itinéraire. Et quelle chance d’y croiser des biquettes hyper sociables!


S’ensuit 20 km de route pour la levée de la Loire, seule au monde. J’atteins La Charité-sur-Loire sous quelques gouttes de pluie. Béa qui m’héberge ce soir m’annonce qu’il pleut à torrents chez elle et qu’elle va venir me chercher pour m’épargner les 5 derniers kilomètres de côtes, sous la pluie! Je suis chanceuse avec tous mes hôtes ! Tous prêts à m’aider !Je suis sa première warmshower, elle est aux petits soins pour moi et me prépare un lit dans la salle de sport. Au menu ce soir, rumsteak et spaghettis, et plateau de fromage de Bourgogne. Je dors comme un bébé.

Jour 9, Chaulgnes > Cuffy, 25kms
Toujours aux petits soins même de bon matin, à grand coup de pain au chocolat. Béa m’a gâté elle m’a choyé comme si comme si j’étais sa nièce.
je pars sous la pluie et beaucoup de vent les 50 premières minutes et les côtes s’enchaînent sur environ 7 km jusque Pougues-les-Eaux. Un village super mignon, ancienne station thermale, traversé par la N7, qui menait Paris à Marseille quand l’autoroute n’existait pas encore.



Les bâtiments sont ancien, on se croirait u peu en Géorgie avec les bâtiments thermaux désertés…
Je traverse ensuite le village de Fourchambault où autrefois une usine fabriquée les Vespa on organise en effet tous les 2 ans, il y a un meeting Vespa bien connu des passionnés.

Si comme moi, vous êtes à la recherche du kilomètre zéro à Cuffy ne vous y trompez pas il se situe au niveau du lieu dit Bec d’Allier à Cuffy; vous allez certainement passer à côté sans vous en rendre compte. Sur la levée de la Loire, il y a de jolies maisons qui m’ont fait regarder à droite au lieu de regarder à gauche le dit point zéro…


Ainsi en le trouvant j’ai trouvé le point de départ ou d’arrivée de la Loire à vélo . Maintenant plus qu’à rejoindre Nevers et continuer sur l’eurovélo 6, puis aller à Lyon par la voie bleue. Mon récit ici.




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